[RP Temps Réel] Le Bar dans les nuages

Merci, dame... Belladonne, si j'ai bien compris, cela doit être vous ?

Non Umbre, je n'ai eu aucune nouvelle depuis avant ma mésaventure inconnue

[HRP : mes deux personnages feront leur chemin chacun de leur côté à présent... Sans aucun transfert mental d'information de l'un à l'autre ;-) ]

Bon, il était question d'importance.
Belladone avait décidé de ne pas en rajouter niveau provocation.

Elle était donc montée en haut de la Tour, histoire de.

Sans avoir même à demander, le larbin de service lui apporta un verre de rhum-mandarine, grand modèle... Souriante, elle leva le verre vers l'homme en question, qui s'inclina légèrement.

Elle goûta, et fut surprise ! Bref...

Elle attendait les patrons. Il s'agissait d'une question sérieuse.

Groummph ! Ce lieu a été déserté, on dirait.

Dhorkal venait de terminer l'ascension et s'installait dans un fauteuil, nostalgique.
C'est fou comme le temps passe vite, pensa-t-il en acceptant la chope de bière tendue par le patron.

Une ombre passa sur la porte qui se refermait. C'était l'heure creuse. Seuls quelques habitués prenaient une collation ou un fortifiant, avant d'attaquer, ou bien de poursuivre, leur journée de travail. Il faut dire que sous les nuages, c'est un bar plutôt de standing.

Furtif n'y passait que peu souvent. Toujours pour l'occasion de son breuvage favori, noir et amer, lorsqu'il n'avait le temps de se le préparer lui même.

Il aperçut rapidement un visage familier, quoique songeur, dans un grand fauteuil. Enfin, dans un fauteuil grande taille, pour le moins.

- Puis-je ? Demanda t-il, en montrant du doigt, le fauteuil voisin. Avec un sourire léger, l'Elfe s'installait déjà.
Le patron portait une chope au Nain nostalgique, le Trésorier en profita pour passer commande.

- Je prendrais comme d'habitude, mon cher monsieur.
- Fort bien messire, noir et sans sucre ! La marmite a été retirée du feu il y a quelques instants, la boisson devrait déjà être filtrée. Se tournant alors vers son garçon de comptoir, le patron lui demanda.
- Est-ce prêt, Sot ?

Sans attendre sa mixture, presque miracle, Furtif prit la parole.

- Alors Maître Nain, comment se portent vos affaires ? Il est bon de vous revoir. Entama-t-il à l'attention de son camarade.

Sinouhé entra dans la taverne, histoire de se désaltérer avant de reprendre son dur labeur. En voyant un nain et un elfe avachis, il s'exclama ;: Bonjour messires comment allez-vous ? A cause de la fatigue et du soleil, il du faire un effort pour se souvenir des noms. Il s'en souvint et dit aimablement : Alors sire Chrotal tout va bien et sire Harpagon, les affaires roulent ?

Adah, sur son cheval, regardait d'un air concentré la Tour qui s'élevait devant elle.
Longtemps... Oui, très longtemps, depuis sa dernière visite, avec Okhraal.
Cette cité était toujours aussi belle.
Une petite voix derrière elle interrompit ses pensées
Heu... T'es sûre, M'man ?
Agacée, Adah agita sa main sans équivoque.
Tais-toi. C'est quoi, ton problème ? T'étais pas une huile, ici, il y a quelques temps ?
Belladone se tortillait sur sa selle, derrière sa mère...
Il y a pas mal de temps, ouais... Mais maintenant...

Sans répondre, Adah descendit de son cheval, et commença à installer le bivouac pour la nuit. En silence, sa fille la rejoint pour l'aider.

Le feu allumé, le dîner consommé, Adah repris la parole
Nous verrons demain, ma fille, quand nous monterons en haut de la Tour. Va te coucher, maintenant.
Belladone s'inclina, et fila vers sa tente.

Adah, songeuse, regardait la Tour.
Elle esquissa un demi-sourire en repérant sa fille tenter de se faufiler discrètement vers la ville...

Adah sortit de son abri, en s'étirant.
Longtemps qu'elle et sa fille campaient à quelques lieux de la Tour.
Invisibles, bien sûr. Même bourrées, la mère et la fille restaient difficiles à repérer. Mais il commençait à faire frisquet. Il leur fallait un meilleur abri.

Jetant un oeil aux alentours, elle ne vit pas sa fille. Cette petite conne devait encore roupiller chez Roger... elle allait le payer.

Le camp rangé, le matos assuré aux attaches des deux chevaux, elle prit la route vers la Tour, après avoir envoyé une mouette postale à la gamine.
La petite avait intérêt d'être aux portes quand elle y arriverait. C'est qu'elle avait pas le droit de passage, elle.
Pas que la gamine l'avait forcément, mais elle connaissait les passages, y compris illicites.

Et Adah avait la fleme, soit de rentrer dans le tas, soit de se glisser dans des égouts, si les entrées officielles n'étaient pas coopératives...

Elle avait passé l'âge. Pas les capacités, bien sûr... Entrer dans ce gruyère n'était pas un problème.
Juste l'âge...