[RP Temps Réel] "La Bonne Bourre", Etablissement Roger

Belladone sourit, en sirotant son énième verre de rhum...
Oui. Cela était bien. Juste et honorable.
Il était temps pour elle et Sang Dragon de rejoindre la Garde.
Loin de la politique, qui, malgré quelques réussites, lui avait valu des inimités.

Fini, ce temps.

Elle ferait ce qu'elle fait le mieux, et serait utile à la Garde, qui en manquait cruellement : instructrice.

Badbaff se tourna vers Umbre

Badbaff mon nom c'est Badbaff chef

le jeune nain prit sa choppe qui était de nouveau pleine. Il la leva et trinqua avec Umbre et Belladone. Porta la choppe a ses lèvres et but.
Il remarqua l'étonnement de certain habitué de la taverne. Sans rien en dire. Il savait qu'il devrait faire ses preuves rapidement. Cela ne lui faisait pas peur.
Fier de servir la justice.

Badbaff se tourna vers la rouquine a forte poitrine. Ses yeux étant a la bonne hauteur. comme tout les nains il avait du mal a regardé en l'air. Il leva sa choppe et dit:

Merci gente damoiselle vous suivre m'ouvre des horizon merveilleux a plus d'un titre. Si vous avez besoin je serai votre bras destructeur. Ma dame santé et prospérité.

Le jeune nain porta sa choppe à ses lèvres et la vida d'un coup. Ses yeux pétillait de malice en reposant sa choppe sur le bar.

Belladone sourit... Et sortit d'une de ses poches un cigare.
Roger arriva prestement, une braise dans une pince.
Le remerciant d'un signe de tête, l'Elfe alluma son cigare...

Mon bras droit, dis-tu ? J'apprécie, c'est gentil...

Lançant quelques ronds de fumée vers le plafond, elle finit par se retourner vers le jeune Nain
Tu n'as rien compris. C'est Sang Dragon et moi qui sommes vos bras, à toi, Mandorle et Sévérité. Quand je vous estimerais prêt, je vous enverrais à la Tour, rejoindre un groupe de chasse de la Garde. Et quand vous m'aurez remboursé, d'ailleurs... tu as quelques marteaux de guerre à forger...

Prenant son verre de rhum, elle plongea ses yeux dans le liquide ambré, tout en le faisant tourner

Badbaff, mon but est que vous vous entendiez bien, tout les trois. Je passerai à d'autres jeunes, ensuite. Vous êtes des Gardes, pas moi. Alors écoute-moi, fais le job, et tu rejoindras les tiens après.

Elle avait l'habitude... Les Nains... C'était leur charme...

Finissant son verre, elle repoussa la bouteille de rhum à moitié pleine vers Roger, qui faillit en faire une crise cardiaque.

Sautant de son tabouret, elle attrapa le visage de Badbaff entre ses douces mains, et posa ses lèvres sur le front du jeune Nain...

Mais bien sûr, mon ami, tu fais ce que tu veux... Tu es libre... Du moins par rapport à moi...

S'emmitouflant dans son manteau,
Bien ! A bientôt sur le terrain !

Elle se dirigea vers la sortie, en lançant un clin d'oeil à Mandorle et Sévérité, puis... sur une impulsion s'arrêta, les sourcils froncés. Mouais. Elle sentit la connerie monter en elle...

Bon. Et puis merde. Elle se retourna, s'avança vers le Capitaine, soupira, et sans laisser le choix à l'archer figé, colla ses lèvres sur les siennes.

Une fois la fée des bois passée, elle recula. Devant l'air franchement abruti du Maître de la Garde, elle sourit...

Se retournant, remettant sa capuche, elle fila vers la porte et disparu dans la nuit.

L'Elfe entra dans l'auberge.
(Oui, "Auberge", elle était gentille. En même temps, question de légende personnelle à inscrire. L'Auberge, ça le faisait plus que le Bouge, le Troquet, le Rade, voire pire)

Hey ! Comment ça va, la belle ?
Toujours content de la voir, le Roger... moitié amical, moitié vénal.

Grimpant en grimaçant sur un tabouret, et posant une flèche ensanglantée sur le comptoir,
Ma foi... Pas trop mal, mon ami, pas trop mal. Je vais te prendre une bouteille de rhum, une aiguille, du fil à coudre, et un bout de bois à mordre, merci. Et une soupe. Poireaux et patates.

le jeune nain releva la tête de sa pinte. Son regard se posa sur l'elfe puis sur la flèche.Il se rapprocha.

Bonsoir, des ennuies ma belle ?

Une fine silhouette, capuche baissée, se glissa dans le bouge, louvoya jusqu'au bout du comptoir, et grimpa sur un tabouret.
Roger jeta un oeil mou sur le nouveau venu, et failli se décrocher la mâchoire
Mais ! Que, quoi, d'où tu débarqu...
Un mouvement des doigts de la silhouette le fit immédiatement taire.
Regardant ailleurs, il s'approcha tranquillement de l'étranger, et posa devant lui une bouteille de rhum et un verre.
Tout en lui glissant en chuchotant Besoin de quelque chose, ma belle ?
De sous la capuche, une voix cristalline lui répondit
Pas pour l'instant, merci, mon mignon. Mais bientôt, qui sait...